A Poupie.
Poupie, ma Poupie. Depuis ces 18ans passés ensemble, tu ne m'as jamais lachée. Mais cette année, tu n'as plus le choix. Tu le dois. Alors tu vas me laisser, ici. Tu vas faire ta vie, parce que c'est comme ça, que tout le monde avance. Mais je sais que je ne pourrais pas vivre dans cette maison sans toi. Tu étais mon parfait équilibre. Je rentrais, de savoir que tu étais là, tout de suite, je savais que j'allais pouvoir me libérer de tout ce qui me gonfler. Mais maintenant qu'es ce que je fais faire. Je suis égoisite, sûrement une des plus grande de ce monde, mais si tu savais à quel point je tiens à toi. Tu es la personne qui compte le plus pour moi. Mais il est temps que tu montes sur les planches et que je te voye à l'affiche d'une splendide pièce de théâtre dans laquelle tu seras, comme à ton habitude, la meilleure. C'est dur de se dire que tout les matins, je t'entendrais plus me crier dessus pour me réveiller. C'est dur de savoir que tous les soirs je ne t'entendrais plus écalter de rire parce qu'un gol passe à la télé. C'est dur de me dire que tous les samedis je ne te croiserai plus avec ta clope et ton café aux trois clefs. C'est dur. Mais pour toi et rien que pour toi j'y arriverai. Pour que comme tu sois fière de ta descendance. Je ferais tout pour venir te voir. Tu es tout de moi. Tu m'a tout apporté. Je t'aime ma Poupie. Ne m'oublie pas, jamais, je t'en supplis.
Partage